» C’est en solo qu’ Yves marie belloT se lance dans un nouveau projet, à la fois profond et intimiste. Le premier album s’appelle Maladroits ordinaires, un titre évocateur qui en dit long sur la personnalité attachante de son auteur. Si cette maladresse doublée d’une candeur et d’une timidité séduisantes demeure le fil conducteur de cet opus, c’est bien de la complexité des rapports humains et amoureux dont il s’agit dans les textes.

À travers une orchestration tour à tour épurée et fournie, il se dégage alors de chacune de ses dix chansons une ambiance différente. Energique ou introspective, douce ou légèrement cabossée, la chanson acoustique d’ Yves marie belloT n’hésite pas à se teinter de pop, de rock, de folk ou même de rythmes cubains… Chaude et apaisante, la voix apporte quant à elle une sérénité en parfaite adéquation avec l’univers solaire et pacifiste de l’artiste. Et si la guitare reste l’élément musical central de ce projet, divers instruments tels que le violoncelle ou la trompette viennent s’ajouter ici ou là afin d’apporter une dimension encore plus aérienne.

Avec sa légèreté acquise naturellement au travers de mélodies toujours bien pensées, c’est dans un vrai sentiment d’apesanteur que l’album parvient à nous cueillir. Comme si l’écriture de ce disque lui avait permis de partir en quête de lui-même, Yves marie belloT nous met simultanément face à nos propres émotions en nous rappelant parfois cette naïveté enfantine qu’on aimerait tous retrouver le temps d’un instant.

Sincère, lumineux et doté d’une spontanéité déconcertante, Maladroits Ordinaires fait du bien au cœur et à l’âme. Tout simplement… »
 
Nicolas Claude